Port-Menier, 25 février 2022 – Dans la foulée du dépôt de la candidature d’Anticosti au Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, la mairesse de la Municipalité de L’Île-d’Anticosti a affirmé qu’il s’agissait « d’une étape charnière franchie grâce à des années de travail et un effort de concertation sans précédent. » Elle a fait cette déclaration en compagnie d’une douzaine d’invité.es d’honneur, issus des paliers fédéral, provincial, régional, municipal et local, de chefs de Première Nations ainsi que d’organisations de la société civile. Elle a renchéri en soulignant que cet « élan d’amour pour la candidature augure bien : l’engagement de tous et toutes sera essentiel. Il nous permettra de mettre en valeur l’île d’Anticosti de façon cohérente, à un rythme soutenu mais soutenable, et de préparer le milieu d’accueil à la hauteur de ce projet sans précédent. »
Les acteurs rassemblés à l’événement ont souligné qu’Anticosti est un milieu naturel et humain exceptionnel et que sa reconnaissance aurait un impact positif majeur sur la région et sur les deux Premières Nations innues d’Ekuanitshit et de Nutashkuan. Les chefs de ces communautés, le Premier ministre, les ministres québécois et fédéral de l’Environnement, la ministre des Relations internationales et de la francophonie, la ministre du Tourisme, le ministre des Forêts, de la faune et des parcs du Québec et le préfet de la MRC de Minganie ont chacun pris la parole. Leurs regards se posent désormais sur la prochaine étape qui consiste en une évaluation technique approfondie de la candidature effectuée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) au cours des 18 prochains mois. La décision du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO est attendue en 2023 à la suite de cette évaluation. La route vers une reconnaissance d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO est un grand chantier qui dépasse les frontières de l’île.
En plus d’avoir un impact majeur sur la communauté insulaire, la reconnaissance du site sur la Liste du patrimoine mondial permettrait de préserver, conserver et de mettre en valeur un véritable laboratoire à ciel ouvert. En effet, le site d’Anticosti offrira un regard exceptionnel sur une période cruciale, la première extinction massive du vivant, à la fin de la période géologique de l’Ordovicien, il y a environ 445 millions d’années. Il est temps de transformer le rêve de la reconnaissance d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO en réalité.
Une fierté pour la région
« Parallèlement au dépôt de la candidature, la municipalité doit se préparer dès maintenant pour la multiplication des projets suscités par l’envergure et le prestige de celle-ci. Pour y parvenir, plusieurs acteurs seront interpellés pour la suite des choses. » souligne Hélène Boulanger, mairesse de la Municipalité de L’Île-d’Anticosti.Communiqué de presse
« Aujourd’hui, on passe à une autre étape pour la reconnaissance, la protection et la mise en valeur d’Anticosti et de la Côte-Nord. En plus d’être une fierté pour la région, la démarche vers la reconnaissance du site crée déjà des opportunités uniques pour répondre à des besoins concrets de la population locale, comme celui d’un traversier quotidien en saison de navigation pour l’accessibilité de l’île. », affirme Luc Noël, préfet de la MRC de Minganie.
« Faisant partie de notre Nitassinan, l’île d’Anticosti est d’une grande importance pour nos valeurs spirituelles, notre identité et notre culture. Ce serait une grande fierté pour nous de faire reconnaître le caractère unique et exceptionnel de l’île », a affirmé le chef Innu de Ekuanitshit, Jean-Charles Piétacho.
« C’est notamment parce que notre territoire ancestral, appelé Nitassinan, couvre une bonne partie d’Anticosti que nous sommes fortement attachés à ce projet de faire de cette île un site du patrimoine mondial de I’UNESCO ; et nous sommes très fiers d’en être partie prenante à part entière », a ajouté le chef Première Nation des Innus de Nutashkuan, Réal Tettaut.
Anticosti, un site d’une valeur exceptionnelle universelle
« Anticosti est le meilleur laboratoire naturel sur la planète pour étudier les fossiles et les couches sédimentaires de la première extinction de masse de la vie sur Terre à la fin de l’Ordovicien. L’abondance, la diversité et l’état de conservation des fossiles sont exceptionnels. Protéger ce site, c’est permettre un travail scientifique de classe mondiale », souligne André Desrochers, directeur scientifique du Comité de pilotage de la proposition d’inscription d’Anticosti sur la Liste du patrimoine mondial pour l’UNESCO et professeur auxiliaire au département des sciences de la Terre et de l’environnement de Université d’Ottawa.
Fruit d’une collaboration sans précédent
« Aujourd’hui, on célèbre un travail de concertation exceptionnel. Le site d’Anticosti est un milieu naturel incomparable. Je tiens à réitérer le soutien du gouvernement canadien dans la démarche poursuivie par la Municipalité. Notre gouvernement sera présent pour appuyer Anticosti dans ce projet et tout au long du processus d’évaluation. Notre objectif commun est de voir Anticosti inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 2023 et ainsi offrir ce joyau naturel à l’ensemble de l’humanité. », soutient Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada.
« Je suis fier du dossier qui a été présenté à l’UNESCO. Il est indéniable qu’Anticosti est le meilleur laboratoire naturel au monde pour observer les fossiles issus de la première extinction de masse de l’Histoire, il y a environ 450 millions d’années. Merci à toutes celles et à tous ceux qui ont participé à sa mise en candidature. Souhaitons-nous tout le succès possible pour la conclusion de cette belle histoire. L’île d’Anticosti est non seulement un trésor pour le Québec, mais pour le monde entier. À l’UNESCO maintenant de le reconnaître en bonne et due forme. » a exprimé le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette
« La candidature de ce joyau québécois suscite une immense fierté et beaucoup d’espoirs pour de futurs projets liés à sa protection et sa mise en valeur. Mon ministère et moi sommes très heureux des efforts fournis et du travail de concertation ayant mené à cette étape cruciale devant l’UNESCO. Nous poursuivrons notre étroite collaboration avec tous les partenaires pour protéger ce site, dont le parc national d’Anticosti, et pour le gérer au bénéfice des générations futures qui pourront à leur tour en apprécier les caractéristiques uniques. » souligne Pierre Dufour, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs.
« Je nous souhaite que ce joyau naturel mondialement reconnu pour sa valeur géologique exceptionnelle figure dès 2023 sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Non seulement Anticosti, mais le Québec en entier, bénéficieront de la visibilité et des retombées de cette reconnaissance internationale. » déclare Nadine Girault, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la région des Laurentides
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Résumé analytique de la proposition d’inscription d’Anticosti au patrimoine mondial de l’UNESCO Accessible en ligne https://bit.ly/34YXfe5
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