Port-Menier (île d’Anticosti), le 27 juin 2018 — À l’issue de deux journées d’échanges et de discussions dans le cadre du « Forum du futur », les résidents de l’Île et quelque 50 décideurs, entrepreneurs et représentants de communautés autochtones et de la société civile ont fait consensus sur une vision d’avenir pour le développement viable et pérenne d’Anticosti, dans la foulée d’une possible reconnaissance comme patrimoine mondial de l’UNESCO. Misant sur l’autonomie de la communauté, ses attraits naturels et humains ainsi que son entrepreneuriat local, elle vise à faire d’Anticosti une région dynamique, résiliente et constituant une destination touristique de choix pour les Québécois et les visiteurs de partout dans le monde.
« Nous sommes très émus par cette mobilisation sans précédent pour imaginer à Anticosti un développement digne d’un patrimoine de l’UNESCO. Cette vision commune orientera nos choix, tant économiques que politiques, et nous permettra d’affirmer avec vigueur notre identité, à la croisée de la terre et des mers, notre volonté de définir nous-mêmes notre avenir et notre capacité de le prendre en main, en solidarité avec nos amis et alliés du continent », explique le maire de la Municipalité de L’Île-d’Anticosti, M. John Pineault.
« Notre île est riche. Nous avons la responsabilité de la protéger, et c’est avec satisfaction que nous constatons qu’il s’agit d’une ambition portée par tous », renchérit Isabelle Napess, directrice générale par intérim du Groupe Ekuanitshit.
La candidature d’Anticosti comme site du patrimoine mondial de l’UNESCO a engendré un intérêt nouveau pour Anticosti. « Les projets de revitalisation foisonnent au sein de la communauté anticostienne et le rayonnement national et international de l’île ne cesse de croître. Anticosti suscite de l’intérêt chez un nombre grandissant de voyageurs, au Québec et partout à travers le monde. Il s’agit d’une occasion à saisir pour repenser notre avenir. Cette vision qui fait aujourd’hui consensus sera bon guide », explique Frédérick Lee, directeur général de la Municipalité de L’Île-d’Anticosti.
Le Forum a été l’occasion d’identifier un ensemble de projets prioritaires pour la communauté, dont plusieurs sont en bonne voie de réalisation, comme le traversier, l’accès à l’eau potable et un projet de centrale à la biomasse.
Une démarche appuyée
Reconnaissant qu’il n’y a personne de mieux placé que les Anticostiens pour protéger le riche patrimoine de l’île et d’en faire le moteur de son développement, environnementalistes, chercheurs, et représentants de la société civile se sont engagés à agir comme partenaires de l’île d’Anticosti. « Nous nous engageons à contribuer à faire briller notre joyau commun à l’international, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie de ses habitants et habitantes », promettent Steven Guilbeault, cofondateur et directeur principal chez Équiterre et Christian Simard, directeur général de Nature Québec.
« Nous sentons un vent nouveau qui souffle pour nous tous sur l’île. De sentir cet appui, cette ouverture et ce soutien pour nous accompagner dans notre développement, c’est très énergisant et enthousiasmant », témoignent Kim Malouin et Hélène Boulanger, Anticostiennes.
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Renseignements :
Christophe Aura
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